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Message  Spazz Mer 23 Juil - 0:41

moi, depuis quelques années ... c'est Terry Pratchett ...

le seul écrivain qui m'ai donner des fous rires durant mes lectures !
le maître de la métaphore imagé !
l'inventeur des lois Pratchettiennes, comme celle qui dit que toute cassette tombé depuis plus d'un an sur le planché de ta voiture se transforme automatiquement en best of de queen ...

je vous donne un extrait ... ce n'est pas le plus drôle ... loin de là ... mais il plaira sûrement au papa du fofo ...

tiré du livre "les ch'tits hommes libres":

..... Une fois, ainsi, on avais surpris le meilleur chien du barons a tuer des moutons. C'était un chien de chasse, après tout, mais il s'était échappé dans les collines et, comme les moutons c'étaient mis a courir, il les avait poursuivis ...

Le baron connaissait la sanction pour avoir harceler des moutons. Il existait des lois dans le Causse, si anciennes que nul ne se rappelais qui les avaient édictées, mais tout le monde se souvenait au moins d'une : les chiens tueurs de moutons étaient mis a mort.

Seulement le chien en question valais 500 piastres d'or, aussi - disait l'histoire - le baron avait envoyé son serviteur dans les collines rendre visite a Mémé dans sa cabane sur roues. Assise sur la marche, elle fumait sa pipe en surveillant les troupeaux.

L'homme s'approcha d'elle à cheval et ne pris même pas la peine de mettre le pied à terre. Ce qui n'était pas conseillé quand on voulait Mémé Patraque pour amie. Les sabots ferrés tailladaient l'herbe. Elle n'aimais pas ça.

" Le baron, dit il, vous ordonne de trouver un moyen de sauver son chien, madame Patraque. en retour, il vous donnera 100 piastres d'argent. "

Mémé avait souri vers l'horizon, tiré un moment sur sa pipe et répliqué : " Celui qui prend les armes contre son seigneur est pendu. Un affamé qui vole un mouton de son seigneur et pendu. un chien qui tue les moutons est mis a mort. Ces lois on cours dans les collines, et ces collines courent dans mon sang. C'est quoi un baron pour mériter qu'on viole la loi en son honneur ? "

Elle repris sa surveillance des moutons.

« Le baron est propriétaire de ce pays, dis le serviteur, c'est sa loi. »

sous le regard que lui lança Mémé Patraque, les cheveux de l'homme blanchirent. C'est ce que disait l'histoire, mais toutes les histoires sur Mémé Patraque avaient des accents de conte de fées.

« si c'est, comme tu dis, sa loi, alors qu'il la viole et on verra ce qui ce passe », répliqua-t-elle.

Quelques heures plus tard, le baron envoya son régisseur, un homme beaucoup plus important mais qui connaissait Mémé Patraque depuis plus longtemps. « Madame Patraque, dit-il, le baron vous prie d'user de votre influence pour sauver son chien. Il vous donnera avec joie cinquante piastre d'or pour vos aider a dénouer cette situation délicate. Vous vous rendrez compte, j'en suis sûr; que toutes les parties concernées y trouverons leur profit. »

Mémé fuma sa pipe, observa les nouveaux agneaux et répondit : « Tu parle pour ton maître, ton maître parle pour son chien. Qui parle pour les collines ? Ou est le baron, pour mériter qu'on viole la loi en son honneur ? »

A ce qu'il parait, quand le baron apprit la nouvelle, il garda le silence. Quoique pompeux, souvent déraisonnable et bien trop hautain, il n'était pas bête pour autant. Le soir même, il se rendit à pieds à la cabane et s'assit dans l'herbe a proximité. Au bout d'un moment, Mémé Patraque demanda : « J'peux vous aider, monseigneur ? »
- Mémé Patraque, je vous implore de sauver la vie de mon chien, répondit le baron.
- Z'apportez de l'argent ? Z'apportez de l'or ?
- Pas d'argent. Pas d'or.
- Bien. Une loi qu'on viole avec de l'argent ou de l'or c'est une loi qui vaut pas tripette. Et après, mon seigneur ?
- Je vous implore Mémé Patraque.
- Z'essaillez de violer la loi avec un mot ?
- Voilà, Mémé Patraque. »

Mémé Patraque, toujours selon l'histoire, contempla un instant le couché du soleil puis dit : « Alors descendez a l'ancienne petite grange en pierre demain a l'aube, et on verrat si un vieux chien peut apprendre de nouveau tours. Y auras une addition a payer. J'vous souhaite la bonne nuit. »

Le lendemain matin, la majeur partie du village traînait du coté de la vieille grange de pierre. Mémé Patraque arriva avec une des plus petites charrettes de la ferme. Elle contenait une brebis avec son agneau nouveau-né. Elle les fit entrer dans la grange.

Quelques hommes arrivèrent avec le chien. L'animal, énervé, hargneux, avait passé la nuit enchaîné dans une cabane et il n'arrêtait pas de vouloir mordre les hommes qui le tenaient par deux laisses de cuir. Il était tout poilu. Il avait des crocs.

Le baron apparut a cheval en compagnie de son régisseur. Mémé Patraque leur adressa un signe de tête et ouvrit la porte de la grange.

« Vous mettez le chien dans la grange avec un mouton madame Patraque ? s'étonna le régisseur. Est ce que vous voulez qu'il s'étouffe sur un agneau ? »

Ce qui ne fit pas rire grand monde. On n'appréciait pas beaucoup le régisseur.

« On verra », répondit Mémé. Les hommes traînèrent le chien a l'intérieur et refermèrent aussi sec le battant. Tut le monde se rua ver le petites fenêtres.

On entendit bêler l'agneau, grogner le chien, puis a son tour bêler la mère de l'agneau. Mais il se s'agissait pas du bêlement normal d'une brebis. Il vibrait d'agressivité.
Quelque chose heurta la porte qui tressauta sur ces gonds. A l'intérieur, le chien jappa.
Mémé Patraque saisit Tiphaine et la souleva jusqu'à une fenêtre.
Le chien, stupéfié, essayait de ce remettre debout? Mais il n'y parvint pas avant la nouvelle charge de la brebis, et 35 kilos de mouton enragé le percutèrent a la façon d'un bélier de siège.
Mémé reposa Tiphaine par terre et alluma sa pipe. Elle tira dessus tranquillement tandis que vibrais le bâtiment dans son dos et que le chien glapissait et gémissait.

Au bout de deux ou trois minutes, elle fit un signe de tête aux hommes. Ils rouvrirent la porte.
Le chien sortit en boitant sur trois pattes, mais il n'eut pas le temps d'aller bien loin car la brebis jaillit en trombe derrière lui et lui donna un coup de tête si violent qu'il roulât sur lui-même.

Cette fois il resta immobile. Peut-être avait-il compris ce qu'il risquait de lui arriver s'il tentait de ce relever.
Déjà Mémé Patraque avait hoché la tête en direction des hommes qui empoignèrent le mouton et le ramenèrent de force dans la grange.

Le baron avait assisté a la scène bouche bée.

« Il a tuer un sanglier sauvage l'an dernier ! dit il. Qu'est ce que vous lui avez fait ?
il va se corriger, fit Mémé Patraque en ignorant soigneusement la question. C'est surtout sa fierté qu'est blessé. Mais il regardera plus un mouton, mon pouce en soit témoin. » Elle se lèche alors le pouce droit et le tendit.
Après un instant d'hésitation, le baron lécha le sien, ce pencha, et le pressa contre celui de Mémé. Tout le monde savait ce que ça signifiait. Sur le Causse, un marché au pouce était sacré.
« pour vous, la loi ce violais d'un mot, dit Mémé Patraque. Est-ce que vous ferrez attention vous qui jugez ? Est-ce que vous allez vous souvenir de ce jour ? Vous aurez une bonne raisons pour ça. »
Le baron hocha la tête.
« Ça ira », fit Mémé Patraque, et leur pouces ce séparèrent.

Le lendemain le baron remis techniquement de l'or a Mémé Patraque, mais il ne s'agissait que de papier d'alu doré enveloppant 30 grammes de Joyeux Marin, l'affreux tabac a pipe bas de gamme, le seul que voulait fumer Mémé Patraque. Elle était toujours de mauvaise humeur si les colporteurs avaient du retard et qu'elle se retrouvait a court. On ne pouvait pas acheter Mémé Patraque pour tout l'or du monde, mais on arrivait a coup sur a éveiller son attention avec trente grammes de Joyeux Marin.

Tout devint beaucoup plus facile après ça. Le régisseur se montrait un peut moins désagréable quand les loyer tardaient a rentrer, le baron un peut plus polis envers tout le monde, et le père de Tiphaine déclara un soir après deux bières qu'on avait fait voir au baron ce qui arrive quand les moutons se rebiffent, et que les choses pourraient bien changer un jour, sur quoi sa mère lui avait soufflé de ne pas débiter des histoires pareilles parce qu'on ne savait jamais qui écoutait.

Et un jour, Tiphaine l'entendis dire a sa mère a voix basse : « C'est un vieux truc de berger, rien d'autre, une vieille brebis se bat comme un lion pour défendre son agneau, tout le monde sait ça. »
voilà comment ça marchait. Sans intervention de magie. Mais cette fois-là, il s'était agi de magie, Et ça ne cessait pas pour autant d'en être parce qu'on avait découvert le procédé...


Les Mac Nac Feegle observaient attentivement Tiphaine en jetant de temps en temps des regards de convoitise à la bouteille de liniment spécial pour moutons.

Je n'ai même pas trouvé l'école pour sorcière, se dit-elle. Je ne connais aucun sorts. Je n'ai même pas de chapeau pointu. Mes talents se réduisent a fabriquer du fromage d'instinct et a ne pas prendre la fuite quand les choses tournent mal. Oh, et je dispose d'un crapaud.
Je ne comprend pas non plus la moitié de ce que racontent ces petits hommes. Mais ils savent qui a enlevé mon frère.
J'ignore pourquoi, mais je ne crois pas que le baron ait la plus petite idée des mesures a prendre. Moi non plus, mais je me pense capable de manquer d'idées avec d'avantage de bon sens que lui.

« Je ... me souviens de beaucoup de choses sur Mémé Patraque, dit-elle. Qu'est ce que vous voulez que je fasse ?

La kelda nos a envoyeus, répondit Rob Deschamps. Elle a senti veni la rinne. Elle savait
qu'il arriveu des soucis. Elle nos a dit : Va y avwar du ramdam, trouveuz la nouvelle sorcieure de la famie à Mémé Patraque, elle saura quo faire. »

Tiphaine observa des centaines de visages dans l'expectative. Certains Feegle avaient des plumes dans les cheveux et des colliers de dents de taupe. On ne pouvait pas annoncer a des gens armés d'épées aussi grandes qu'eux et qui avaient la moitié de la figure teinte en bleu foncé qu'on était pas une sorcière. On pouvait pas décevoir des gens pareils.

« Et est-ce que vous m'aiderez a ramener mon frère ? » demanda-t-elle. L'expression des Feegle ne changea pas. Elle recommença. « pouvez vous m'aider à enlever à mon tour mon frère a la rinne ? »
Des centaines de figures petite mais laides s'éclairèrent brillamment.
« Ah, maetnant vos parleuz not langue, dit Rob de champs. ...

...

bon ... voilà qui sufira ... Very Happy
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